Fabbri, Franco

Franco Fabbri was amongst the founders of the International Association for the Study of Popular Music, which he chaired for three mandates. He teaches popular music history, analysis and economy at the University of Milan and at the Conservatory of Parma. His main interests are in the fields of genre theories, the impact of media and technology across genres and musical cultures, and the history of popular music. Among his publications: Il suono in cui viviamo (Feltrinelli, 1996, 3rd edition il Saggiatore, 2008), Around the clock. Una breve storia della popular music (Utet 2008), Made in Italy: Studies in Popular Music (co-edited with Goffredo Plastino, Routledge, 2014).

Soulez, Antonia

Née à Paris, Antonia Soulez a fait ses études à La Sorbonne. Agrégée docteure d’état, elle est Professeure émérite de philosophie du langage à l’université de Paris 8, elle a co-dirigé le Collège international de philosophie de 2001 à 2004, et, suite à une délégation au CNRS, coordonné un ouvrage collectif sur Helmholtz (Vrin, 2011). Elle a travaillé en philosophie ancienne (elle est helléniste) puis sur la philosophie contemporaine. Elle a publié des travaux dans les deux champs, sur la Grammaire philosophique de Platon, puis sur le Cercle de Vienne qu’elle a contribué à introduire en France et Wittgenstein (Nombreux colloques internationaux après la réédition du Manifeste du Cercle de Vienne, 2010 et des travaux sur les Dictées de Wittgenstein à Fr. Waismann et pour M. Schlick, 2e éd. Vrin 2015). Depuis, elle poursuit des travaux par une investigation sur philosophie, langage et musique, Son dernier ouvrage Au fil du motif, autour de Wittgenstein et la musique (2012), a inauguré une collection « philosophie et musique » qu’elle co-dirige chez Delatour-France. Son dernier livre Détrôner l’Être, en réponse à A. Badiou, sur « Wittgenstein est-il un antiphilosophe ? » est paru aux éditions Lambert-Lucas (Limoges 2016). Tout en participant activement à des manifestations sur la musique et les sons, elle écrit et publie de la poésie centrée sur le son et l’intonation (prochain recueil à paraître) qu’elle lit parfois avec des accompagnements d’improvisateurs, musiciens professionnels. À la rentrée 2019, un livre sur Les philosophes et les sons sortira chez Delatour-France avec des contributions sur Scriabine, G. Crumb, St. Reich, G. Ligeti, l’école de Princeton, Beckett et la musique, et un article « intonations ». Elle a publié dans la revue Po§sie dirigée par Michel Deguy plusieurs poèmes mais aussi un article sur Pascale Criton (n° 119). Parallèlement engagée dans des collaborations axées sur des questions qui touchent aux représentations graphiques des formes sonores d’un point de vue pluridisciplinaire (le diagramme), elle est également active dans des manifestations avec des musiciens (Pascal Marzan, Roula Safar…). Elle fréquente une Résidence d’artistes dirigée par Jean-Marc Chouvel. C’est avec lui et avec des musiciens autour de lui qu’elle performe l’intonation poétique. Ses projets orientent ses rencontres avec eux. L’action en retour est une avancée dans l’écriture de l’expressivité sonore de la langue avec l’objectif de travailler à explorer ses ressources comme une forme de lutte contre ce qu’elle appelle « l’aliénation sémantique », question qu’elle a d’abord travaillée en philosophie à partir du corpus viennois qu’elle s’est constitué au long des années incluant Karl Kraus, Cannetti, croisés de la démarche frankfurtiennee. Elle tire de la philosophie des « aspects » du dernier Wittgenstein (entendre-comme) les éléments d’une « philosophie pour les qualia ». Elle se sent proche de la réflexion de Jean-Marc Chouvel. Elle a travaillé également avec Moreno Andreatta (IRCAM, GREAM Strasbourg) ainsi qu’avec Horacio Vaggione, compositeur chercheur, avec qui elle a coordonné un séminaire de recherche sur la philosophie et la musique à la MSH Paris Nord, entre 2006 et 2013 et avec qui elle a publié des travaux collectifs (de même avec Makis Solomos, notamment Formel Informel, l’Harmattan, 2003). Elle organise des séminaires de philosophie de la musique actuellement au Collège international de philosophie (séminaire extérieur). Elle figure dans le Dictionnaire universel des femmes créatrices (Éditions des femmes, 2013), et a reçu le prix du Pen Club de la meilleure poésie au congrès mondial des poètes à Prague, en 2016. Elle bénéficié c’une bourse senior pour travailler un mois dans la Fondation d’études avancées de Bogliasco, en Italie. Elle a publié dans la revue Poe§sie (dir. M. Deguy), les éditions d’Ecarts (Mireille Batut d’Haussy), et trois recueils de poèmes chez Delatour-France (coll. Quatuor).

Meeùs, Nicolas

Professeur émérite à Sorbonne Université, chercheur permanent à l’IReMus (http://www.iremus.cnrs.fr/). Il a été Conservateur au Musée Instrumental de Bruxelles, Professeur aux Conservatoires royaux de Liège puis de Bruxelles, à la Chapelle musicale Reine Elisabeth de Belgique et à l’Université catholique de Louvain à Louvain-la-Neuve. En Sorbonne, il a enseigné notamment l’analyse schenkérienne, la théorie modale médiévale, l’analyse de la musique ancienne, l’histoire de la théorie et l’organologie. Il a dirigé une trentaine de thèses, d’abord à l’Université de Louvain puis en Sorbonne. Il a publié de très nombreux ouvrages et articles (voir la liste sur son site personnel, http://nicolas.meeus.free.fr/).

Giomi, Andrea

Chercheur, artiste sonore et performeur. Titulaire d’une maîtrise en Philosophie et en Esthétique, Andrea Giomi a achevé un doctorat en Musique et en Arts de la Scène à l’Université Côté d’Azur/CIRM (Centre National de Création Musicale) de Nice, en cotutelle internationale avec l’Université Alma Mater de Bologne. Ses recherches s’orientent sur la cognition musicale incarnée, l’interaction homme-machine, les technologies de captation du mouvement, les arts numériques, l’esthétique, la phénoménologie et la théorie de la perception. Il est actuellement post-doctorant au sein du Performance Laboratory de l’Université Grenoble Alpes où il développe une étude, à la fois théorique et pratique, sur la sonification du geste dans le cadre du projet Gestures as frequencies : somatics and creative coding. Sa production musicale, se situant au croisement entre techno et musiques expérimentales, a été publié sur différentes labels indépendantes parmi lesquelles RXSTNZ et Obs/Audior. Comme artiste et performeur, ses intérêt portent sur les relations émergents entre corps, son et environnements technologiques. Il a présenté ses travaux dans le cadre de festival internationaux parmi lesquels Inner Spaces (Milan), Tempo Reale Festival (Firenze), Festival Manca (Nice), LPM (Rome), MiRA Festival (Barcelone), Biennale de Design (Saint-Étienne).

Saboga, Thomas

Compositeur, guitariste et musicologue brésilien, Thomas Saboga est docteur en musicologie à l’Université Paris-Sorbonne, sa thèse portant sur les rapports entre le populaire et le savant dans la musique d’Astor Piazzolla ayant été reçue avec les félicitations du jury. Actuellement professeur à l’Instituto Federal Fluminense, au Brésil, on peut souligner dans sa production musicale sa composition Baião de câmara, avec Thiago Amud, enregistrée par Milton Nascimento ; son album de compositions O Desague, sorti en 2010 ; et le premier prix de meilleur arrangement offert par les radios Nacional e MEC de Rio de Janeiro pour Tango dos periquitos (composition de Gustavo Melo).