Gorbman: Les critères d’utilisation de musique dans le film narratif
Les critères selon Gorbman[1], citée par Chion[2] et Mouëllic[3], (adap. à partir de Mouëllic) :
« L’appareillage de production de la musique est invisible. [...] Il s’agit donc d’une musique de fosse. »
« La musique n’est pas conçue pour être consciemment entendue. »
« La musique traduit des émotions. Le mot « émotion » est pris ici dans un sens très large : sentiments mais aussi états d’âme, perceptions du temps. »
« La musique ponctue la narration » (« narrative cueing »).
« La musique est un facteur de continuité. »
« La musique est un facteur d’unité. »
Notes:
[1] Claudia Gorbman, Unheard melodies : narrative film music, 1987
[2] Michel Chion, La musique au cinéma, 1995, p.118 129.
[3] Gilles Mouëllic, La musique de film pour écouter le cinéma, Cahiers du cinéma, Paris, 2003, p.30 32.