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Trois mélodies Kikatsu (1963) pour soprano et piano (2/3)

Si Taïra a toujours respecté dans ses œuvres vocales le principe ichi-ji-ichi-on, c’est pour faciliter la compréhension du texte et mettre en valeur la chanteuse. Dans le même souci, il a soigné l’écriture de l’accompagnement. Dans la deuxième pièce des Trois mélodies Kikatsu, intitulée « Mizu to Yume » (水と夢 L’eau et Le Rêve), la virtuosité pianistique se manifeste seulement dans la partie où la voix n’intervient pas afin de ne pas la gêner. Dans l’exemple ci-dessous, l’introduction de cette pièce, le piano est en solo : la fluidité du mouvement continu des doubles-croches et le trille symbolisant le mouvement de l’eau, ne sont pas sans relation avec l’image de « l’eau » pour piano de Debussy ou de Ravel.

Exemple musical 2 : « Mizu to Yume » de Y. Taïra, p. 6.

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