Un livre-DVD-ROM sur les musiques Toraja :
une nouvelle organisation des savoirs pour l'ethnomusicologie

par Dana Rappoport

> numéro 3

1 difficulté / 2 livre-DVD-ROM / 3 épistémologie / 4 interprétation / 5 anthologie multimédia / 6 iconographie / 7 lectures / 8 clés d'écoute / 9 rituel / 10 jeu vocalique / 11 questions

1. Difficulté

L'ethnomusicologie a notamment pour but de décrire l'organisation des musiques de tradition orale.  L'étude porte non seulement sur des sons organisés mais aussi sur des chanteurs et chanteuses, des instrumentistes, des objets, des danses, des rituels, des récits, des mythes, de la poésie, des émotions, des manières de faire, de parler, de chanter, de s¹écouter, des façons d'entendre et de composer. La discipline doit articuler modèles musicologiques et analyses ethnographiques. Elle mobilise des données audio, visuelles et aussi textuelles relatives à des contextes très différents.

Certains chercheurs se trouvent souvent confrontés à des questions de représentation de ces données et  de ces modèles musicologiques. Ils se heurtent aux difficultés d'édition d'un appareil analytique et critique en liaison avec ces données. Ils butent également sur la difficulté à synthétiser des constructions théoriques empruntant à des champs variés de connaissance.

De nouveaux modes de représentations permettent aujourd'hui de surmonter quelques unes de ces difficultés. Par la réalisation d'un ouvrage à paraître, un pari est tenté : celui de représenter des connaissances ethnomusicologiques d'une autre manière. Chants de la « terre aux trois sangs ». Musiques des Toraja Sa'dan  de l'île de Sulawesi (Indonésie) est co-édité par Epistèmes et la Maison des Sciences de l'Homme.

conception multimédia : Éditions Épistèmes
prise de son, prise de vues fixes et animées : Dana Rappoport, Serge Sérafini (1991), Joséphine Simonnot (1993)
réalisation multimédia et graphisme : Mikaël Cixous, Ludovic Gaillard, Éditions Épistèmes
éditions : Éditions Épistèmes et Éditions de la Maison des Sciences de l'Homme
remerciements : Alexandre Mourot