3.1. Archéologie de l'œuvre

Lorsque Serge Lemouton commença à travailler sur la reprise de l'œuvre en avril 2008, il disposait de partitions, de dossiers d'archives, de dispositifs électroniques des années 1980, et de patches Max/MSP correspondant aux travaux précédents d'émulation de la synthèse FM. Karin Weissenbrunner a documenté cette exploration et ces éléments.


Les partitions

Figure 3. Extrait du conducteur annoté de Diadèmes de Marc-André Dalbavie.

Figure 4. Extrait d'une partie séparée (Clavier 1) annotée de Diadèmes de Marc-André Dalbavie. On remarque l'octave a(lta) ajoutée par le musicien à la main au-dessus du premier système.


Dossiers d'archives stockés au Service de la Production de l'IRCAM

Figure 5. Dossiers d'archives stockés au Service de la Production de l'IRCAM. Source : Karin Weissenbrunner.


L'équipement électronique des années 1980

Figure 6. Le synthétiseur FM TX816 utilisé, photographié en avril 2008 : il manque une carte sur les 8 (à droite). Des problèmes techniques apparaîtront lors de l'opération de sauvegarde, notamment sur les afficheurs de certaines cartes, rendant difficile la vérification de codes envoyé. Source : Karin Weissenbrunner, IRCAM.

Figure 7. Les processeurs d'effet REV5 et SPX 1000. Source : Karin Weissenbrunner.


Tentatives précédentes d'émulation de la synthèse FM

La publication des algorithmes de synthèse FM utilisés par Yamaha à la fin des années 1990 a rendu possible une simulation logicielle des synthétiseurs TX816. La première tentative d'émulation de la synthèse FM dans l'environnement Max/MSP a été menée par Ipke Starke à l'IRCAM en 1998. Ce travail est malheureusement incomplet et les sons de synthèse n'ont pu être produits. En 2001, Colin Yates a pris le relais d'Ipke Starke, tentant à nouveau d'émuler le TX816 par un patch Max/MSP. Mais cette tentative a rencontré plusieurs difficultés :

Par ailleurs, la société Native Instruments a développé un émulateur de DX 7 Yamaha, avec le logiciel FM8. Mais ce logiciel, comme le patch Max/MSP d'Ipke Starke (désormais illisible avec les versions actuelles de Max/MSP) pose le problème de la pérennité de ces artefacts : ils sont fondés sur des modules propriétaires dont le code n'est pas publié, et qui risquent de disparaître au gré de la conjoncture économique.


 

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