Piret, Anne

Anne Piret est née à Liège, où elle est professeur d’analyse et d’écriture au Conservatoire Royal. Elle a travaillé l’interprétation pianistique auprès de V. Perlemuter, Y. Loriod, G. Mounier et C. Helffer. Elle s’est produite en concert et a réalisé des enregistrements radiophoniques dans de nombreux pays. Son répertoire, très étendu, marque cependant une prédilection pour la musique contemporaine. On lui doit la création d’œuvres de compositeurs comme F. B. Mâche, A. Riotte ou Q. Chen. Au sein de la SFAM (Société Française d’Analyse Musicale) elle est chargée de la promotion des concerts-analyse, une manière vivante de rentrer en contact avec l’analyse musicale.

Nicolas Donin et Jacques Theureau
L’interprétation comme lecture ?

Nous nous appuyons sur une étude empirique de l’activité de direction d’orchestre de Pierre-André Valade (plus précisément, les données portent sur la préparation individuelle puis les répétitions de Quatre chants pour franchir le seuil de Gérard Grisey, dans le concert de l’Ensemble InterContemporain à la Cité de la musique de Paris le samedi 15 octobre 2005) pour interroger la place de la lecture dans « l’interprétation » et pour esquisser une mise en relation entre lecture, description et analyse musicale.

À savoir avant d'ouvrir cet article

Cet article implique des contenus interactifs et animés créés avec Adobe Flash, langage aujourd'hui obsolète et bloqué par les navigateurs. Nous réfléchissons à une solution pérenne pour remédier à cela. En attendant, vous pouvez installer l'extension Ruffle, qui permet de lire une partie des contenus Flash sur votre navigateur.

Vous pouvez installer Ruffle directement depuis votre navigateur :

L'installation est très rapide et vous permettra d'accéder au contenu Flash de cet article (et à d'autres qui présentent le même problème).

Cliquez ici pour accéder à l’article

Sophie Dardeau
La créativité musicale de l’interprète – Etude comparée des versions de 1958 et de 1992 de la Sequenza I pour flûte traversière de L. Berio et analyse musicale de l’interprétation

La créativité musicale de l’interprète est envisagée ici à travers l’étude d’une œuvre soliste issue du répertoire pour flûte traversière de la fin des années 50 : la Sequenza I de L. Berio.

En référence au domaine de la psychologie cognitive, plus particulièrement, aux différentes modalités inhérentes à tout processus créatif, il s’agit de mettre en évidence les émergences créatives de l’interprète, lors de sa traduction de l’œuvre. Pour cela, une approche comparative des deux versions originales du compositeur est proposée, accompagnée d’une analyse musicale de l’interprétation de trois enregistrements réalisés sur CD.

Through the study of a major work from the flute repertoire, Berio’s Sequenza I dating from the late 1950’s, we will look at the musical creativity of performers.

With reference to the field of cognitive psychology, in particular to the various procedures inherent to creative processes, this paper brings to light the creative emergence of the interpret while rendering a musical work. We propose a comparative approach to the composer’s two original versions, illustrated by the musical analysis of three interpretations recorded on CD.

Cliquez ici pour accéder à l’article

Sébastien Béranger
Nachtmusik I – Petite musique de nuit selon Emmanuel Nunes

Emmanuel Nunes est né le 31 août 1941 à Lisbonne.

Après avoir réalisé des études d’harmonie et de contrepoint à l’Académie de Musique de Lisbonne, Nunes s’établit à Paris, participe aux cours d’été de Pierre Boulez et Henri Pousseur à Darmstadt, puis fréquente les cours de la Rheinische Musikschule de Cologne où il étudie principalement avec Karlheinz Stockhausen. En 1971, il obtient un premier prix d’Esthétique Musicale au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Marcel Beaufils.

La musique d’Emmanuel Nunes – d’une farouche singularité – se compose paradoxalement de multiples influences. Le compositeur reste très attaché au travail de l’espace et de la perception temporelle qu’il hérite probablement de Stockhausen, mais qu’il redéfinit entièrement selon sa propre pensée musicale ; la phénoménologie tient une place primordiale chez ce compositeur obsédé par le temps musical et ses conséquences. De même, on perçoit parfois quelques influences bouléziennes dans la précision d’écriture et le soin porté à l’harmonie, un rapport très personnel avec les techniques électroacoustiques, une tendance certaine à la citation où la modernité du compositeur s’inscrit dans un flux historique…

Depuis 1992, Emmanuel Nunes est professeur de composition au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.

Cliquez ici pour accéder à l’article

Anne Piret
La musique mixte pour piano

Le concert-analyse a été présenté par Anne Piret le 24/11/05 au CNR de Reims. Organisé grâce à une collaboration entre l’Université de Reims, la SFAM et le Studio Césaré, il était consacré à trois oeuvres mixtes (piano et bande magnétique) de F.B. Mâche, L. Nono et P. Schaeffer. Après avoir interprété ces pièces, Anne Piret … Continuer la lecture de « Anne Piret
La musique mixte pour piano »

Le concert-analyse a été présenté par Anne Piret le 24/11/05 au CNR de Reims.

Organisé grâce à une collaboration entre l’Université de Reims, la SFAM et le Studio Césaré, il était consacré à trois oeuvres mixtes (piano et bande magnétique) de F.B. Mâche, L. Nono et P. Schaeffer.

Après avoir interprété ces pièces, Anne Piret les analyse et souligne les points essentiels.
Elle évoque aussi son travail personnel: la mise en place et les difficultés particulières inhérentes à ces oeuvres pour lesquelles la bande magnétique est partenaire de l’instrument « vivant ».

Introduction

Nocturne de François-Bernard Mâche – commentaire 1

Nocturne de François-Bernard Mâche

Nocturne de François-Bernard Mâche – commentaire 2

Sofferte onde serene de Luigi Nono – commentaire 1

Sofferte onde serene de Luigi Nono

Sofferte onde serene de Luigi Nono – commentaire 2

Bilude de Pierre Schaeffer – commentaire 1

Bilude de Pierre Schaeffer

Bilude de Pierre Schaeffer – commentaire 2

Questions